Le potentiel est certain sur le territoire de Picardie maritime puisqu'avec ses 2500 km de bocage, le territoire pourrait produire jusqu'à 6400 tonnes de plaquette fraiche par an soit la consommation annuelle de 120 petites chaufferies communales.

La matinée a été consacrée à une plénière riche en échanges techniques et en retours d’expérience d’autres territoires engagés dans des démarches similaires (Parc naturel régional Caps et Marais d'Opale, Eden Bois Bocage en Seine Maritime, ...).

L’après-midi, les participants ont pris part à des ateliers participatifs visant à ébaucher une feuille de route commune. Ils ont permis de définir les grandes orientations et priorités qui pourraient constituer le programme d’action de la future filière. L’ambiance de travail et la dynamique collective ont confirmé la volonté partagée d’avancer concrètement.

M^me Poupart, présidente du Parc naturel régional, et M. Lesenne, vice-président, ont souligné l’importance de s’investir pleinement dans ce projet, soulignant que la valorisation du bois bocager est essentielle pour garantir un modèle économique viable aux haies, tout en rappelant que "exploiter la haie, ce n'est pas la détruire". Ce travail permettra ainsi de préserver durablement ces éléments clés du paysage identitaire de la Picardie Maritime

Ce colloque marque le début d’un chantier collectif dont le succès dépendra pleinement de l’engagement de tous les acteurs concernés, depuis l’amont — communes, agriculteurs — jusqu’à l’aval — chaufferies bois énergie — en incluant les entreprises chargées de l’entretien et de l’exploitation des haies. D'autres actions viendront en cours d'année et en 2026 pour poursuivre la réflexion et passer à l'action sur la structuration d'une filière bois bocager.