les nuits et après-midi des chauves-souris 2023

27ème Nuit internationale de la Chauve-souris

Les chauves-souris, ces mammifères discrets virevoltant à la tombée de la nuit, sont partout autour de nous. La pandémie de Covid-19 les a mis en lumière. Pourtant, elles restent méconnues et victimes de nombreuses idées reçues. Alors abandonnez vos préjugés et venez découvrir à quel point ces fascinants mammifères (seul mammifère volant) sont bénéfiques pour l’environnement.


Pour apprendre à mieux les connaître, le Parc naturel régional Baie de Somme Picardie maritime, et le conseil départemental de la Somme à travers le Centre culturel départemental de Saint-Riquier et la Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères (SFEPM) vous invitent à participer, à deux soirées et une après-midi autour des chiroptères !

1ere soirée à RUE : vendredi 25 août 2023 à partir de 20h30 (gratuit et sur réservation)

2nd soirée à Saint-Riquier : samedi 26 août 2022 – à partir de 20h30 au Centre Culturel départemental de l’Abbaye de Saint-Riquier (Gratuit et sur réservation), à cette grande soirée et pour la première fois en Picardie maritime, 1ére Après-midi de la chauve-souris est organisée dans les jardins de l’abbaye (2€ entrée à l’abbaye, expositions + jardins). Lors de cette journée « Chauve souris » à l’abbaye des spécialistes vous proposent de découvrir les mythes et les légendes autour de ce petit mammifère (du Moyen-Age à Batman), la construction d’abris à chauve-souris, des ateliers pour les enfants et les adultes et à partir de 20h des observations nocturnes dans les jardins et bâtiments de l’Abbaye.

Mixer les idées et les publics la marque du Parc

L’Abbaye de Saint-Riquier ouvre ses portes pour une 4eme édition de la nuit de la chauve-souris et la 1ere après midi de la chauve souris. En 2022 à l’occasion de la 26ème édition de la Nuit internationale de la Chauve-souris, le Centre culturel départemental de Saint-Riquier avait accueillie plus de 150 assoiffés…de chauve-souris. Cet événement est l'occasion unique de visiter de nuit l’Abbaye et de ses jardins. Patrimoine bâti et patrimoine naturel sont ici mêlés à l’histoire des lieux. La vie de ces petits animaux proches de l’homme entre étonnamment en résonance avec la vie de l’abbaye ou celle des moines qui y vivaient.


Les équipes du Centre Culturel et du Parc se sont unies pour préparer un parcours commun de découverte de l’Abbaye et des Chauves-souris dans une ambiance exceptionnelle.

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Pour aller plus loin

Le régime alimentaire des chauves-souris

Les chauves-souris de métropole sont toutes insectivores. Alors que les dernières études montrent que les populations d'insectes chutent considérablement depuis quelques années, il est donc essentiel de protéger notre environnement dans son ensemble pour assurer le couvert à toute la faune présente en adoptant des pratiques respectueuses de la conservation des milieux et des espèces. Cette année, la SFEPM souhaite donc souligner le thème du régime alimentaire des chauves-souris. Outre les insectivores, vous découvrirez que d'autres espèces présentes en France sont aussi piscivores, carnivores. Sous les tropiques certaines chauves-souris sont nectarivores, frugivores voire hématophages.

Focus sur la Barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus)

Barbastelle d'Europe Unique représentante de son genre en Europe, cette chauve-souris cultive sa singularité ! Tout d’abord, avec son aspect caractéristique : une face plate au museau renfrogné et deux oreilles anguleuses, presque carrées, qui se rejoignent à la base du front. De taille moyenne, son pelage sombre lui donne l’aspect d’une boule de charbon lorsqu’on l’observe à distance.
Ensuite, la Barbastelle d’Europe possède un système d’écholocation assez unique puisqu’elle émet en alternance deux signaux différents. Un premier signal grave, court et de forte intensité et un second plus aigu, plus long et de faible intensité. Mais pourquoi s’embêter ? Car cette belle chauve-souris est friande de papillons nocturnes munis de tympans, des proies nombreuses mais qui ont la capacité d’entendre les chauves-souris arriver et donc, de les éviter. Les signaux différents émis par la Barbastelle sont alors perçus par le papillon comme les cris de deux individus distincts et assez lointains. Le tour est joué pour notre chauve-souris qui n’a plus qu’à se régaler !

Les chauves-souris dans le Parc naturel régional (source : charte de Parc)

16 sites d’hibernation ont été mis en évidence sur le territoire du Parc, dont 2 d’environ une centaine d’individus, et 22 sites d’estivage, dont 1 d’environ 300 grands murins, et une dizaine de sites de 100 à 200 individus. Notons l’abondance des contacts obtenus avec la Barbastelle d’Europe autour de la forêt de Crécy, espèce majoritairement localisée, en Haut-de-France, sur le territoire du Parc, ainsi que la présence du très rare Murin des marais dans la baie d’Authie, observé jusqu’à présent uniquement du côté Pas-de-Calais.
Le Parc ambitionne de poursuivre la protection des chiroptères (chauves-souris) à travers 5 objectifs :
1. Préserver les cavités souterraines à enjeux.
2. Mettre en place une information dédiée auprès du grand public afin de le faire participer à la préservation des zones d’habitats en milieu bâti et permettre la reconnaissance de nouvelles zones.
3. Diffuser l’information sur l’utilité et les bienfaits de ces mammifères nocturnes.
4. Mettre en place un suivi de la mortalité des chiroptères au niveau des champs d’éoliennes et étudier les mesures pour en limiter l'impact.
5. Assurer le suivi des populations en partenariat avec les acteurs du territoire, dans le respect de la quiétude des sites.