Pendant plusieurs séances, les enfants, répartis en demi-groupes, ont découvert la danse d’une manière ludique et intuitive. Guidés par Hélène Busnel, ils ont appris à se déplacer autrement dans l’espace, à prendre conscience de leur corps, à explorer des gestes simples ou plus amples, seuls ou à plusieurs. L’atelier n’avait rien d’un cours technique : il s’agissait plutôt d’un éveil au mouvement, à l’écoute de soi et des autres.

Parallèlement, Sylvie de Meurville poursuivait son travail de recherche plastique avec les élèves autour des tracés. Les trajets quotidiens, les lignes de rivières, les contours imaginaires ou réels du territoire prenaient forme à travers des dessins fins, réalisés au crayon ou à l’encre de Chine. Ces tracés personnels et collectifs, nourris des expériences vécues, viendront bientôt composer le dessin de l’œuvre.

Entre cartographie sensible et danse improvisée, cette résidence offre aux élèves une manière originale d’explorer le monde qui les entoure et de s’y inscrire autrement, avec le corps, le regard et la main.