On la reconnaît assez facilement à ses fleurs jaunes dites « zygomorphes » en raison de leur forme. En effet, si l’on coupe la fleur dans le sens de la hauteur, on obtient deux moitiés qui sont le miroir l’une de l’autre. Le rhinanthe est une plante annuelle dite « thérophyte », c’est-à-dire qu’elle effectue son cycle de vie sur une année. L’hiver, toutes les parties végétales sont détruites et les graines qui ont été disséminées pendant l’été formeront la nouvelle population l’année suivante.
Comme beaucoup de végétaux, le rhinanthe sert de garde-manger à un certains nombres d’espèces. Ses feuilles font d’ailleurs le régal de l’Écaille martre, un papillon dont les formes adultes devraient émerger d’ici la fin du mois. Un autre papillon, la Phalène du rhinanthe, ne se développe qu’en présence de la plante hôte. La répartition de ce papillon nocturne est assez mal connue dans la région, mais sa présence ne serait pas à exclure sur le périmètre de l’ABC. Problème, cette petite bête n’est pas attirée par la lumière… Difficile de la croiser pendant une chasse de nuit…
À cause de la forme particulière de sa fleur, le rhinanthe n’est que très rarement pollinisé par les papillons dont la trompe ne permet pas d’accéder au nectar. Ce sont donc les bourdons qui prennent la relève. En fonction des conditions météo, la floraison peut s’étendre de mai à septembre. Présent en quantité sur le marais de Saigneville, le rhinanthe à feuilles étroites forme, en ce moment, de jolis tapis jaunes dans les prairies du marais ! C’est l’occasion d’aller l’observer !
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Cette année, dans le cadre de l’ABC de la Vallée de la Trie, c’est à vous de jouer ! Ouvrez l’œil et aidez nous à trouver ce petit animal dans le cadre de notre enquête de sciences participatives. Si vous croisez un hérisson, scannez le QR code ci-dessous pour renseigner votre observation, ou envoyez directement vos données à l’adresse suivante : abc@baiedesomme3vallees.fr