Présentation inventaire mares

En 2017, Baie de Somme 3 Vallées a réalisé, avec le soutien financier de l’Agence de l’eau Artois – Picardie et du Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, via le Label Territoire à Energie Positive pour la Croissance Verte, un inventaire des mares de Picardie maritime.

Cet inventaire, associé à celui du Syndicat mixte Baie de Somme Grand Littoral picard, permet d’avoir une idée du patrimoine des mares en Picardie maritime.
carte inventaire des mares  de Picardie maritime BS3V

Qu’est-ce qu’une mare ?

Il n’existe pas de définition réglementaire d’une mare, cependant la majorité des acteurs liés aux mares s’accordent pour utiliser la définition issue de Sajaloli B. et Dutilleul C. (2001) :
« la mare est une étendue d'eau à renouvellement généralement limité, de taille variable pouvant atteindre un maximum de 5 000 m². Sa faible profondeur, qui peut atteindre environ deux mètres, permet à toutes les couches d'eau d'être sous l'action du rayonnement solaire et aux plantes de s'enraciner sur tout le fond. De formation naturelle ou anthropique, elle se trouve dans des dépressions imperméables, en contextes rural, périurbain voire urbain. Alimentée par les eaux pluviales et parfois phréatiques, elle peut être associée à un système de fossés qui y pénètrent et en ressortent ; elle exerce alors un rôle tampon au ruissellement. Elle peut être sensible aux variations météorologiques et climatiques, et ainsi être temporaire. La mare constitue un écosystème au fonctionnement complexe, ouvert sur les écosystèmes voisins, qui présente à la fois une forte variabilité biologique et hydrologique interannuelle. Elle possède un fort potentiel biologique et une forte productivité potentielle ».


Cette définition permet d’y inclure à la fois les mares dites « naturelles » comme les mares de pâtures ou les mares forestières, mais également les mares plus artificielles comme les mares ou bassins de jardin et même les bassins de rétention de l’eau pluviale.

En effet, en fonction de certaines caractéristiques (au moins une partie des berges en pente inférieure à 30°, une végétation aquatique et sur les berges variée et assez développée, absence d’espèce exotique, entretien hors printemps et été, etc.), certains bassins ornementaux ou de rétention peuvent jouer un rôle très important comme refuge pour la biodiversité.

Cet inventaire a ensuite servi de base pour étudier les réseaux de mares du territoire.


Un document bilan de l’inventaire est disponible en téléchargement sur ce lien
La cartographie des mares recensées sur le territoire ainsi que celles identifiées par les autres acteurs des Hauts de France, est accessible sur ce site [lien vers cartogroupemare]
Sajaloli B. et Dutilleul C. (2001). Les mares, des potentialités environnementales à revaloriser - PNRZH. Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement. Agences de l'eau. BRGM. 142 p.

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