Le parc du Marquenterre

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Le littoral picard est façonné depuis des millénaires par les mécanismes naturels maritimes et l’activité humaine. Les phénomènes d’érosion du trait de côte produisent des paysages complètement différents au nord et au sud de l’estuaire de la Somme. Le littoral sud se caractérise par un cordon de galets de 16 kilomètres de long, unique en Europe, tandis que le littoral nord s’étend sur 4500 hectares de massif dunaire jusqu’à la baie d’Authie. Le recul de la mer a favorisé la formation d’espaces marécageux transitoires, appelés « bas-champs ». Dès le XIIème siècle, les abbayes et seigneurs locaux ont entrepris l’aménagement de ces terrains marécageux par un système de renclôtures composé de fossés, de digues et de « nocs » pour drainer ces terrains et les protéger des submersions marines. Les premières renclôtures sont aménagées dans le Marquenterre, vers la baie d’Authie (1136) et le val de Rue. L’implantation des villages s’étend alors dans ces zones de bas-champs. Ces espaces naturels ne cessent pour autant d’évoluer. Les paysages littoraux actuels témoignent de la lutte séculaire des habitants contre la mer. Le domaine du Marquenterre en est un parfait exemple.

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Les chemins de fer

de la Baie de Somme

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A la fin du XIXème siècle, le trafic ferroviaire se développe. La création de la ligne Paris-Boulogne combinée au développement des stations balnéaires favorisent l’essor touristique du littoral. Le réseau des Bains de mer se constitue progressivement. C’est en 1858 qu’est inauguré la ligne reliant Noyelles-sur-Mer à Saint-Valéry-sur-Somme. D’abord conçu pour transporter des marchandises, il permettra également d’acheminer de nombreux touristes Au Crotoy, à Saint-Valéry-sur-Somme et Cayeux-sur-mer. Ce réseau des Bains de mer sera utilisé pendant les deux guerres mondiales. Il finira par tomber en désuétude dans les années 60 avec le développement du trafic routier et la fermeture de la râperie de Lanchères. Lorsque le transport de galets passa par la route, le chemin de fer perdit son trafic le plus important pour finalement cesser toute activité en 1972. Suite à la fermeture d’une partie de la ligne reliant Le Crotoy à Noyelles-sur-mer en 1969, l’association du Chemin de Fer de la Baie de Somme fut créée afin de sauvegarder cette ligne par l’exploitation touristique. Depuis, l’association constituée de salariés et de bénévoles, propose tout au long de l’année des trajets de Cayeux-sur-Mer au Crotoy et continue d’entretenir et de rénover d’ancienne locomotives et wagons.

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Le centenaire d'une jeune commune

Histoire de l'association CFBS

La rénovation

L'histoire de la 130 Cail

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Fort Mahon

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En 1923, la commune de Fort-Mahon-Plage voit officiellement le jour. A l'occasion du centenaire de la commune, le Parc naturel régional baie de Somme Picardie maritime a réalisé en partenariat avec Archipop un court documentaire composé d'images d'archives et de témoignages. Ce documentaire donne la parole aux habitants qui nous livrent leurs souvenirs personnels de la station balnéaire et apportent un regard sur son évolution au fil des cent dernières années.

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Le centenaire d'une jeune commune

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Le bâti traditionnel 

Picard

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Les plateaux du Ponthieu et du Vimeu offrent une craie de qualité moyenne, c’est pourquoi la construction en torchis et pans de bois est privilégiée pour la construction traditionnelle. Contrairement à l’architecture normande, seuls les sablières et les encadrements des baies sont laissés apparents dans la construction en pan de bois picarde. À partir du XIXe siècle, le torchis est progressivement remplacé par la brique. D’autres matériaux locaux comme le grès, le silex ou le galet, accessibles et peu coûteux, sont aussi employés pour les soubassements et les éléments de parement. La maison traditionnelle picarde est une habitation basse et longue pour réduire sa prise au vent. Elle suit un plan caractéristique même si certaines pièces sont modulables pour s’adapter à l’aisance du propriétaire.

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Le torchis

La perte des traditions

Le défaut de formation

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La langue

Picarde

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Le domaine linguistique picard s’étend sur la région Hauts-de-France et une frange du département de la Seine-Maritime mais aussi sur une partie de la province de Hainaut en Belgique.
Au Moyen Âge, le picard est parlé dans toutes les couches de la société. Au XVIe siècle, l’édit de Villers-Cotterêts rendant la langue française obligatoire pour les actes officiels écrits relègue le picard à une langue orale employée par les classes populaires.
Plus tard, la mise en place de l’école républicaine porte un coup à sa pratique populaire.
Toutefois, la mobilisation d’intellectuels, notamment la création de l’association des « Picardisants du Ponthieu » en 1967 puis de « Ch’Landron » en 1980, permettent un renouveau de la langue.

Aujourd’hui, la tradition du picard perdure sur le territoire grâce aux associations picardisantes, aux artistes et à l’Agence régionale pour la langue picarde qui enseignent et promeuvent la langue auprès de la population. A travers la toponymie, la tradition littéraire et orale et l’ensemble des actions menées par ces acteurs, le picard demeure très présent sur le territoire.
Fin 2021, le ministère de l’Éducation nationale a inscrit le picard parmi les langues régionales pouvant être enseignées de la maternelle au lycée (académies d’Amiens et de Lille).

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Aux origines de la langue picarde :

Portrait d'un picardisant :

La proximité de la langue picarde avec le français :

Le picard va t-il disparaitre :

Chô grand' Lucienne (lecture)

Chui picard (lecture)

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Réalisation : Etienne Roussez et le Parc naturel régional Baie de Somme Picardie maritime Avec la participation d’Olivier Engalaere et Jean-Marie François Merci à l’Agence régionale pour la langue picarde, à l’association Ti pi mi ainsi qu’à Monsieur Olivier Engalaere et Monsieur Jean-Marie François pour leur témoignage.
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Fort Mahon

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En 1923, la commune de Fort-Mahon-Plage voit officiellement le jour. A l'occasion du centenaire de la commune, le Parc naturel régional baie de Somme Picardie maritime a réalisé en partenariat avec Archipop un court documentaire composé d'images d'archives et de témoignages. Ce documentaire donne la parole aux habitants qui nous livrent leurs souvenirs personnels de la station balnéaire et apportent un regard sur son évolution au fil des cent dernières années.

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Les chemins de fer

de la Baie de Somme

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A la fin du XIXème siècle, le trafic ferroviaire se développe. La création de la ligne Paris-Boulogne combinée au développement des stations balnéaires favorisent l’essor touristique du littoral. Le réseau des Bains de mer se constitue progressivement. C’est en 1858 qu’est inauguré la ligne reliant Noyelles-sur-Mer à Saint-Valéry-sur-Somme. D’abord conçu pour transporter des marchandises, il permettra également d’acheminer de nombreux touristes Au Crotoy, à Saint-Valéry-sur-Somme et Cayeux-sur-mer. Ce réseau des Bains de mer sera utilisé pendant les deux guerres mondiales. Il finira par tomber en désuétude dans les années 60 avec le développement du trafic routier et la fermeture de la râperie de Lanchères. Lorsque le transport de galets passa par la route, le chemin de fer perdit son trafic le plus important pour finalement cesser toute activité en 1972. Suite à la fermeture d’une partie de la ligne reliant Le Crotoy à Noyelles-sur-mer en 1969, l’association du Chemin de Fer de la Baie de Somme fut créée afin de sauvegarder cette ligne par l’exploitation touristique. Depuis, l’association constituée de salariés et de bénévoles, propose tout au long de l’année des trajets de Cayeux-sur-Mer au Crotoy et continue d’entretenir et de rénover d’ancienne locomotives et wagons.

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La création du réseau des bains de mer

Histoire de l'association CFBS

La rénovation

L'histoire de la 130 Cail

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Le bâti traditionnel 

Picard

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Les plateaux du Ponthieu et du Vimeu offrent une craie de qualité moyenne, c’est pourquoi la construction en torchis et pans de bois est privilégiée pour la construction traditionnelle. Contrairement à l’architecture normande, seuls les sablières et les encadrements des baies sont laissés apparents dans la construction en pan de bois picarde. À partir du XIXe siècle, le torchis est progressivement remplacé par la brique. D’autres matériaux locaux comme le grès, le silex ou le galet, accessibles et peu coûteux, sont aussi employés pour les soubassements et les éléments de parement. La maison traditionnelle picarde est une habitation basse et longue pour réduire sa prise au vent. Elle suit un plan caractéristique même si certaines pièces sont modulables pour s’adapter à l’aisance du propriétaire.

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