Les marais
de Long et Longpré001
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1ERE PARTIE - LA TOURBE
2EME PARTIE - LA PÈCHE :
3EME PARTIE - LA CENTRALE :
4EME PARTIE - LE PATRIMOINE :
L'orgue de Long
002
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Montage Organiste JB MONOT V1
Kurts Leuders Orgue de Long 1-2
Orgue Kurt LUEDERS 2-2
Le bâti traditionnel
Picard003
Les plateaux du Ponthieu et du Vimeu offrent une craie de qualité moyenne, c’est pourquoi la construction en torchis et pans de bois est privilégiée pour la construction traditionnelle. Contrairement à l’architecture normande, seuls les sablières et les encadrements des baies sont laissés apparents dans la construction en pan de bois picarde. À partir du XIXe siècle, le torchis est progressivement remplacé par la brique. D’autres matériaux locaux comme le grès, le silex ou le galet, accessibles et peu coûteux, sont aussi employés pour les soubassements et les éléments de parement. La maison traditionnelle picarde est une habitation basse et longue pour réduire sa prise au vent. Elle suit un plan caractéristique même si certaines pièces sont modulables pour s’adapter à l’aisance du propriétaire.
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Le torchis
La perte des traditions
Le défaut de formation
La langue
Picarde004
Le domaine linguistique picard s’étend sur la région Hauts-de-France et une frange du département de la Seine-Maritime mais aussi sur une partie de la province de Hainaut en Belgique.
Au Moyen Âge, le picard est parlé dans toutes les couches de la société. Au XVIe siècle, l’édit de Villers-Cotterêts rendant la langue française obligatoire pour les actes officiels écrits relègue le picard à une langue orale employée par les classes populaires.
Plus tard, la mise en place de l’école républicaine porte un coup à sa pratique populaire.
Toutefois, la mobilisation d’intellectuels, notamment la création de l’association des « Picardisants du Ponthieu » en 1967 puis de « Ch’Landron » en 1980, permettent un renouveau de la langue.
Aujourd’hui, la tradition du picard perdure sur le territoire grâce aux associations picardisantes, aux artistes et à l’Agence régionale pour la langue picarde qui enseignent et promeuvent la langue auprès de la population. A travers la toponymie, la tradition littéraire et orale et l’ensemble des actions menées par ces acteurs, le picard demeure très présent sur le territoire.
Fin 2021, le ministère de l’Éducation nationale a inscrit le picard parmi les langues régionales pouvant être enseignées de la maternelle au lycée (académies d’Amiens et de Lille).
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Aux origines de la langue picarde :
Portrait d'un picardisant :
La proximité de la langue picarde avec le français :
Le picard va t-il disparaitre :
Chô grand' Lucienne (lecture)
Chui picard (lecture)
Fort Mahon
001
Regardez le reportage
Le centenaire d'une jeune commune
Les chemins de fer
de la Baie de Somme002
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La création du réseau des bains de mer
Histoire de l'association CFBS
La rénovation
L'histoire de la 130 Cail
Le bâti traditionnel
Picard003
Les plateaux du Ponthieu et du Vimeu offrent une craie de qualité moyenne, c’est pourquoi la construction en torchis et pans de bois est privilégiée pour la construction traditionnelle. Contrairement à l’architecture normande, seuls les sablières et les encadrements des baies sont laissés apparents dans la construction en pan de bois picarde. À partir du XIXe siècle, le torchis est progressivement remplacé par la brique. D’autres matériaux locaux comme le grès, le silex ou le galet, accessibles et peu coûteux, sont aussi employés pour les soubassements et les éléments de parement. La maison traditionnelle picarde est une habitation basse et longue pour réduire sa prise au vent. Elle suit un plan caractéristique même si certaines pièces sont modulables pour s’adapter à l’aisance du propriétaire.